Pour notre première devinette depuis bien longtemps - un peu plus d'un mois déjà ! -, il s'agit de trouver le signataire de cette lettre et d'identifier le livre chinois dont la lecture le ravit autant :
Cher Moser,
Grand merci pour l'argent ! - Le temps est redevenu si mauvais, qu'il faut renoncer à l'espoir de te voir demain. - Je me suis trouvé tout à fait mal depuis dimanche : j'ai dû recourir au médecin et à la pharmacie. Maintenant, cela va mieux. - Mon éditeur Campe m'a fait visite ces jours-ci. - Je ne puis écrire que peu. - Je te prie de demander à Lehmann les trois livraisons des Annales politiques ; je les reprendrai quand j'irai te voir. - Outre les romans français, je recommence à m'occuper de l'histoire d'Angleterre. Je t'en prie, laisse un moment le sanscrit, et apprends le chinois, et traduis-moi un roman chinois : c'est ce qu'il a de mieux à faire et à lire. Depuis que j'ai fait connaissance avec les Deux Cousines, mon âme est à Péking, Nanking, To-tzong, et autres lieux dont je ne puis prononcer le nom.
Je t'embrasse : adieu. Ton ami.
Indices : des éléments de réponse ont déjà été divulgués sur ce blog ; cette lettre a été écrite dans une autre langue que la nôtre ; les illustrations retenues ici peuvent sans aucun doute aider les plus hésitants. A très bientôt pour la solution de cette devinette qui ne devrait pas vous tenir longtemps en haleine. (P.K.)