mercredi 28 juillet 2010

BM-ChineseBooks

Les lecteurs de ce blog, et particulièrement ceux qui s'intéressent à la Chine et à sa vie littéraire, connaissent Bertrand Mialaret et sa passion pour la littérature chinoise de notre époque. Son nom est souvent venu s'inscrire dans nos colonnes et ses avis y ont été répercutés, et parfois discutés : la dernière fois dans le dernier billet qui, aussi implicitement qu'amicalement, mettait l'accent sur une des limites de son appréciation --- l'accès aux textes chinois par le biais exclusif des traductions françaises et anglaises.

Il n'empêche qu'au fil des billets, Bertrand Mialaret s'est gagné un espace non négligeable dans le petit monde des amateurs de littérature chinoise en traduction, voire même au-delà puisque ses billets diffusés sur un site attirant 1, 5 million de visiteurs uniques sont lus entre 1500 à 3500 fois en moyenne chacun ; certains d'entre eux retiennent l'attention d'encore plus d'internautes : savoir plus de 9000 pour un billet sur Jia Pingwa, il est vrai, portant un titre accrocheur, ou plus de 8000 fois pour le Beijing Coma de Ma Jian. Ces chiffres de fréquentation fort élevés ne vont, soyons en sûr, pas cesser d'augmenter car, et c'est un des nombreux bienfaits d'internet, les productions en ligne s'inscrivent à la fois dans l'immédiateté et dans la durée.

Bertrand Mialaret a récemment choisi de franchir un nouveau pas en créant un blog personnel qui, malgré tout, conservera des liens privilégiés avec ce qu'on pourrait appeler sa maison mère :
Cinquante articles ont été publiés sur 2007-2010 sur le site web Rue89, ils sont repris sur ce blog qui renvoie le lecteur intéressé sur Rue89. La priorité pour l'auteur de ce blog est la publication sur Rue89. Ce blog est un complément pour des informations et des livres trop spécialisés et pour des articles en langue anglaise. La coopération avec les blogs de langue anglaise est intéressante, l'objectif est de publier en anglais ce qui concerne des ouvrages ou des auteurs chinois non traduits en français mais que l'on peut lire en anglais.
Depuis notre petit plateforme qui pour sa part totalise en ce 28 juillet 2010 quelque 83 000 visites depuis sa création le 18 novembre 2006, nous avons à chaque nouvelle publication renvoyé vers le site d'information, soit, d'abord à partir d'une Revue de presse en ligne qui va prochainement disparaître, puis, depuis sa création, via notre compte twitter [voir la colonne de gauche ou ici]. L'existence de ce blog indépendant et bien identifiable, doté, qui plus est, d'un fil RSS m'épargnera donc la nécessité de faire ces renvois : à vous d'inscrire le fil de mychinesebooks dans vos signets ou dans votre espace netvibes ; le nôtre accueillera ce nouveau venu sous l'onglet Chine d'aujourd'hui.

mychinesebooks propose, pour l'heure, quatre rubrique thématiques - Romans, Nouvelles, Romans policiers, Edition et une dernière renvoyant au site Rue89. Mais est-il utile d'en dire plus ? Allez vite relire les 50 articles anciens et découvrir les nouveaux billets. Il y est notamment question de l’écrivain et poète Liao Yiwu 廖亦武 (1958-) qui ne pourra pas se rendre au Festival du Livre de Cologne, et de Cao Naiqian 曹乃谦 (1949-) pour la sortie de There’s nothing I can do when I think of you late at night (Université de Columbia, 2009, 248 p.), traduction par John Balcom de Dao hey xiang ni mei banfa 到黑夜想你没办法, (1988) dont Bertrand Mialaret parle sans oublier de signaler la mise en ligne de « Jujube la sauvageonne », une nouvelle traduite par Noël Dutrait, dans la revue Impressions d’Extrême-Orient que vient de lancer, non pas l'Université de Provence, mais notre équipe !

Bertrand Mialarte évoque aussi la sortie chinoise du dernier roman de Mo Yan 莫言, Wa 蛙 (Shanghai wenyi, 2009, 340 p.) dont il est fait grand cas là-bas (voir le site http://www.99read.com/) avec un lancement marketing digne de la personnalité de son auteur.

Dommage que ce nouvel espace entièrement consacré à la littérature chinoise, qui a ses excroissances sur Facebook (Chinese books) et sur Twitter ne porte aucun caractère chinois .... il est vrai que leur avenir est, nous dit-on, menacé. En un mot : longue vie à mychinesebooks !