jeudi 1 février 2007

Actes du colloque Gao Xingjian (2005)


Il y a deux ans déjà, s'est tenu à Aix-en-Provence un colloque sur Gao Xingjian (28 et 29 janvier 2005). Les actes de ce colloque organisé par Noël Dutrait et notre équipe qui avait réuni pas moins de 17 spécialistes internationaux de l'œuvre du Prix Nobel de littérature, sont parus aux Editions du Seuil sous le titre :

L'écriture romanesque et théâtrale de
Gao Xingjian

(Le Seuil, Collection « Essais littéraires », 2006, 288 pages)

en voici le sommaire :
Noël Dutrait (Université de Provence), « Introduction »

Mabel Lee (Université de Sydney), « Gao Xingjian : Contre une modernité esthétique »

Torbjörn Lodén (Université de Stockholm), « Gao Xingjian et la littérature chinoise moderne »

Liu Zaifu (Université du Colorado), « Un “oiseau roc” universel parti de Chine – la quête de Gao Xingjian »

Zhang Yinde (Université de la Sorbonne-Nouvelle), « Gao Xingjian et Jorge Semprun : mémoire et fiction identitaire »

Noël Dutrait (Université de Provence), « L’œuvre de Gao Xingjian, un essai d’analyse globale »

Hong Ying, « Avec un G. Les femmes dans les romans de Gao Xingjian »

Li Young-Gu (Hankuk University of Foreign Studies, Séoul), « “Je m’exprime donc je suis”. Recherche sur les thèmes de La Montagne de l’Âme de Gao Xingjian »

Pham Xuân Nguyên (Centre de recherches en sciences sociales et humaines de Hanoi), « Gao Xingjian au Vietnam »

Iizuka Yutori (Chuo University, Tokyo), « Gao Xingjian au Japon »

Sebastian Veg (CEFC, Hong Kong), « De la marginalité à l’individualité dans les premières pièces de Gao Xingjian »

Annie Curien (EHESS, Paris), « Solitude et échos vocaux dans l’écriture de Gao Xingjian »

Henry Zhao (Université de Londres), « Postmodernité et zen dans les pièces récentes de Gao Xingjian »

Gilbert C. F. Fong (The Chinese University of Hong Kong), « Un esprit libre à la marge : L’art et la vision de Gao Xingjian »

Sy Ren Quah (Nanyang Technological University, Singapour), « Fuite et dé-placement dans les pièces de théâtre de Gao Xingjian »

Hu Yaoheng (Université de Taiwan), « Esprit du chan et sentiments humains dans La Neige en août : l’ouverture d’un vaste horizon »

Chen Maiping, « Gao Xingjian, dramaturge chinois »

Tchen Yu-Chiou (Ministre conseiller auprès du président de Taiwan), Post-scriptum : « L’heureux destin de La Neige en août »

Remerciements.
Ouvrages de Gao Xingjian en français.

On peut également lire le compte rendu qu'Isabelle Rabut a donné de cet ouvrage dans le n° 96 (juillet-août 2006, page 62) de Perspectives chinoises sur le site du Centre d'Etudes Français sur la Chine Contemporaine (CEFC).

Le site de l’équipe propose encore des traces de cet événement (ici), notamment un lien qui conduit à un album de 304 clichés mis en ligne par le Pr. Gilbert C. F. Fong.

Les actes du dernier colloque organisé par notre équipe, « Traduire l’amour, la passion, le sexe, dans les littératures d'Asie », seront quant à eux uniquement disponibles en ligne sur notre site. Ce blog vous en avertira le moment venu. (ND/PK)

dimanche 28 janvier 2007

Nouveautés éditoriales (01/07)


L’année commence bien pour la littérature chinoise en traduction puisque viennent de sortir, ces jours-ci, deux titres qui nous parlent de la Chine profonde :

C’est d’une part Le vendeur de nids d’hirondelles aux Editions Bleu de Chine. Cette Anthologie de nouvelles chinoises contemporaines traduites par Françoise Naour réunit des textes de YANG Dazhen, FEI Yu, LI Zhenwei, ZHOU Daxin, CAO Junqing, CHEN Wu et BEI Bei, qui, selon l’éditeur, sont
des écrivains nés au milieu des années mille neuf cent cinquante, appartenant à cette génération de jeunes envoyés dans les campagnes à la fin de la Révolution culturelle. D’où leur attachement et leur connaissance de ces régions rurales pour lesquelles ils gardent un brin de nostalgie malgré leurs années de vie difficile. Bei Bei, la plus jeune, âgée de quarante ans, est aujourd’hui rédactrice à la revue « Roman choisi », Xiaoshuo Xuankan. Enseignante de formation, elle se consacre à l’écriture depuis 1990.

D’autre part, c’est Le Rêve du Village des Ding de YAN Lianke. Ce roman, traduit du chinois par Claude Payen, a déjà reçu d’excellentes critiques. Voir notamment celles que l’éditeur signale sur son site où il le présente ainsi :
Le Rêve du Village des Ding est un roman bouleversant. Bouleversant par la tragédie qu'il raconte, bouleversant parce qu'il n'est que la fiction d'une réalité plus terrible encore. C'est l'histoire de centaines de milliers de paysans du Henan contaminés par le sida que l'auteur évoque dans ce roman d'une émotion poignante, traversé de rêves et de prémonitions. "Colère et passion sont l'âme de mon travail", dit Yan Lianke. Son livre est aujourd'hui interdit en Chine et l'auteur privé de parole.
Sur son blog, Pierre Haski en parle également avec beaucoup d’émotion :
la sortie de la traduction française .../... du roman de Yan Lianke, Le rêve du village des Ding me permet de dire tout le bien que je pense de cet auteur, et surtout de ce livre. Ce roman raconte sur le mode fictionnel une histoire parfaitement authentique : la vente du sang dans les villages du Henan dans les années 90, qui a contaminé des dizaines, voire des centaines de milliers de paysans chinois avec le virus du sida. Lire la suite

Complément :


Comme indiqué dans un commentaire attaché à ce billet, le site Aujourd’hui la Chine a réalisé un entretien avec Yan Lianke. La vidéo, mise en ligne le 5 février, dure 5 minutes 17 secondes. Elle peut être consultée à partir de la rubrique Culture/Livres ou directement à partir d'ici. Merci pour cette information et bravo pour la qualité du document. (ND/PK)