jeudi 26 avril 2012

Miscellanées littéraires (010)


C’est à nouveau à Thomas Pogu qu’on doit le choix de cette livraison de « Miscellanées littéraires », la dixième d'une série initiée fin avril 2011. C’est lors de recherches autour de Claude Le Petit (1638-1662) — dont il prépare la réédition d’œuvres qui n’ont pas été lues depuis bien longtemps — , qu’il a croisé Les vers dorés de Pythagore, expliqués et traduits pour la première fois en vers eumolpiques français, précédés d'un Discours sur l'essence et la forme de la poésie, chez les principaux peuples de la terre... d’Antoine Fabre d’Olivet, né le 8 décembre 1767 à Ganges, et mort le 27 mars 1825 à Paris.

Les passages retenus par lui montrent la méconnaissance qu’on avait à l’époque de leur rédaction de la poésie chinoise que les missionnaires jésuites, encore quasiment seule source disponible sur ce sujet, avaient quelque peu négligée. Ils montrent aussi qu’on est, en ce début de XIXe siècle, fort curieux de la Chine.

Antoine Fabre d’Olivet, publie ce Discours à Paris chez  Treuttel et Würtz, en 1813, soit deux ans après l’Essai sur la langue et la littérature chinoise de Jean-Pierre Abel-Rémusat (1788-1832), sorti chez le même éditeur. Dans sa « Préface », Abel-Rémusat, écrit : « Un ouvrage sur la langue chinoise, dont le seul but est d’en inspirer le goût et d’en faciliter l’étude, ne saurait paraître dans un moment plus favorable que celui où le compte rendu au nom des savants français par la première Académie de l’Empire vient de rappeler l’attention du public sur plusieurs parties de la littérature qui avaient été trop négligées ; j’ai cru devoir saisir cet instant pour la publication d’un premier essai sur la langue chinoise. »

Le grand-père de la sinologie française fait allusion au Rapport historique sur les progrès de l’histoire et de la littérature anciennes depuis 1789, et sur leur état actuel (Paris, Imprimerie impériale, 1810), rédigé par M. Bon-Joseph Dacier (1742-1833), dont la partie sur les langues et les littératures orientales (pp. 119-124) avait été confiée au grand orientaliste Silvestre de Sacy (1758-1838). On est vraiment au début d’une nouvelle ère dans la découverte de la Chine et de découvertes qui rendront rapidement caduques toutes les propositions qu’on va lire dans l’orthographe et la présentation d’origine :
« Il n’est pas vrai, comme on l’a dit et répété sans examen, que la Poésie prenne naissance dans les bois, dans les régions âpres et sauvages, ni surtout qu’elle soit l’apanage de l’enfance des nations et les premiers bégaiements de l’esprit humain. La Poésie, au contraire, parvenue à sa perfection, indique toujours une longue existence dans les peuples, une civilisation très avancée, et tout l’éclat de l’âge viril. Le sanctuaire des temples est son véritable berceau. Parcourez le monde sauvage ; voyez si les Iroquois, les Samoïèdes, ont une Poésie. Les peuples trouvés dans leur enfance, au sein de la mer Pacifique, vous ont-ils montré des hymnes comme ceux d’Orphée, des monuments épiques comme les poèmes d’Homère ? Ne sait-on pas que les Tâtars qui ont subjugué l’Asie, ces superbes Mantcheoux qui règnent aujourd’hui sur la Chine, n’ont jamais pu tirer de leur langue, rebelle à toute espèce de mélodie et de rythme, un seul vers (1), quoique depuis leurs conquêtes ils aient senti et apprécié les douceurs de cet art (2) ? » [pp. 30-31]
(1) Duhalde, in-fol t. IV, p. 65. Ces Tâtars n’avaient aucune idée de Poésie avant leur conquête de la Chine ; aussi s’imaginaient-ils que ce n’était qu’en Chine où l’on avait forgé les règles de cette science, et que le reste du monde leur ressemblait.
(2) L’un des descendans de Kang-hi a fait de bons vers en chinois. C’est Kien-long. Ce prince a composé un poème historique sur la conquête du peuple Eleuth, ou Oloth, qui, après avoir été longtemps tributaire de la Chine, s’était révolté. (Mém. concernant les Chin. t. I, p. 329)
« Il doit me suffire de dire, pour remplir l’objet qui m’occupe, que les Chinois ayant commencé par avoir des vers rimés, et conservant, par caractère et par religion, avec un respect inviolable, les usages antiques, n’ont jamais eu qu’une poésie médiocre, absolument étrangère à l’Épopée (3). Leurs principaux livres sacrés, nommés Kings, sont composés de caractères symboliques ou hiéroglyphiques, formant par groupe des espèces de tableaux, d’une conception profonde et souvent sublime, mais dénués de ce que nous appelons éloquence du langage. Ce sont des images muettes, incommunicables au moyen de la voix, et que le lecteur doit considérer des yeux et méditer longtemps pour les comprendre. [...] Les Tâtars qui règnent aujourd’hui en Chine, et qu’on distingue des autres par l’épithète de Mantcheoux, quoique possesseurs d’une langue formée, dont quelques auteurs vantent la richesse (4), n’avaient aucune espèce de poésie, comme je l’ai déjà fait remarquer. Les autres Tâtars n’étaient guère plus avancés avant d’être mis, par leurs conquêtes, à portée de profiter des lumières des peuples vaincus.  [pp. 125-127].
(3) Le Ché-King, qui contient la plus ancienne poésie des Chinois, n’est qu’un recueil d’odes et de chansons, de sylves, sur différents sujets historiques et moraux. (Mém. concernant les Chin. t. I, p. 51, et t. II, p. 80)
(4) Le P. Parennin dit que la langue des Mantcheoux a une énorme quantité de mots qui servent à exprimer, de la manière la plus concise et la plus pittoresque, ce que les langues ordinaires ne peuvent faire qu’à l’aide d’épithètes multipliées ou de périphrases. (Duhalde, in-fol t. IV, p. 65)

mercredi 25 avril 2012

Miscellanées littéraires (009)

 Source Gallica : Illustrations de L'Hindoustan (1816) : 

Ces nouveaux « Miscellanées littéraires » vont me donner l'occasion de mettre en vedette le Marseillais, Antoine André Bruguière de Sorsum, lequel né le 22 juin 1773 est mort à Marseille le 7 octobre 1823. Vous le retrouverez dans la note 2 de cette édition annotée de Stello (1832) d'Alfred de Vigny (1797-1863), dont Thomas Pogu, qui a retenu le passage ci-dessous, nous dit qu’il est « ouvrage à mi-chemin entre le roman et l'essai, qui traite du triste sort que réserve la société aux poètes, sujet que Paul Verlaine a, en 1884, lui-même traité et fixé dans notre mémoire collective en leur consacrant cette si belle appellation de poètes maudits. »

Pour en revenir à Bruguière de Sorsum, les amateurs de traduction littéraire du  XIXe siècle le connaissent bien. Son apport à la connaissance de la littérature chinoise se limite à la mise en français d’une pièce du théâtre des Yuan — Lao sheng er  老生兒 — et d’un conte en langue vulgaire — il s’agit de la troisième des Douze tours (Shi’er lou 十二樓), « San yu lou » 三與樓 de mon cher Li Yu 李漁 (1611-1680) —  déjà traduits par l’anglais J. F. Davis, dans un recueil publié en 1819 sous le titre  Lao-Seng-Eul, comédie chinoise, suivie de San-Iu-Leou, ou les trois étages consacrés, Conte moral.

Dans l’ «Avis du traducteur français » à cette édition,  Bruguière de Sorsum signale que le goût de tourner l’ouvrage anglais dans notre langue lui est venu à la lecture du compte-rendu qu’en avait donné Jean-Pierre Abel-Rémusat (1788-1832), dans le Journal des Savan[t]s, du mois de janvier 1818 ; il écrit : « Ayant lu ce drame avec beaucoup d'intérêt, j'ai pensé qu'une traduction dans notre langue pourrait être accueillie avec quelque faveur par ceux qui aiment à comparer, dans toutes les littératures, les progrès de l'esprit humain et l'état des sociétés, de leurs mœurs et de leurs connaissances. ».

Il est aisé de juger du résultat car Pierre Palpant, encore lui, a saisi l’ensemble de l’ouvrage qu’il a installé sur son site chineancienne.fr. De futurs travaux évoqués récemment reviendront plus longuement sur la contribution de Bruguière de Sorsum et d’Abel-Rémusat. Je me contente donc de noter que Bruguière de Sorsum a rendu en 1819 un ouvrage paru en 1817 qui est comme l’écrit Victor Hugo au Livre Trois Des Misérables, « l'année que Louis XVIII, avec un certain aplomb royal qui ne manquait pas de fierté, qualifiait la vingt-deuxième de son règne. C'est l'année où M. Bruguière de Sorsum était célèbre. Toutes les boutiques des perruquiers, espérant la poudre et le retour de l'oiseau royal, étaient badigeonnées d'azur et fleurdelysées. » 

Mais voici donc l'extrait de Stello en question (situé au chapitre XXVI, « Une chaise de paille », pp. 133-134 de l'édition GF-Flammarion n° 1390, datant de 2008), avec les nécessaires notes explicatives de Marc Eigeldinger (1917-1991) qui l'accompagnent :
« Quand la foi est morte au cœur d'une nation vieillie, ses cimetières (et ceci en était un) ont l'aspect d'une décoration païenne. Tel est votre Père-Lachaise. Amenez-y un Indou de Calcutta, et demandez-lui : "Quel est ce peuple dont les morts ont sur leur poussière des jardins tout petits remplis de petites urnes, de colonnes d'ordre dorique ou corinthien, de petites arcades de fantaisie à mettre sur sa cheminée comme pendules curieuses ; le tout bien badigeonné, marbré, doré, enjolivé, vernissé ; avec des grillages tout autour, pareils aux cages des serins et des perroquets ; et, sur la pierre des phrases semi-françaises de sensiblerie Riccobonienne (1), tirées des romans qui font sangloter les portières et dépérir toutes les brodeuses ?"
L'Indou sera embarrassé ; il ne verra ni pagodes de Brahma, ni statues de Wichnou (2) aux trois têtes, aux jambes croisées et aux sept bras ; il cherchera le Lingam (3), et ne le trouvera pas ; il cherchera le turban de Mahomet, et ne le trouvera pas ; il cherchera la Junon des morts (4), et ne la trouvera pas ; il cherchera la Croix, et ne la trouvera pas, ou, la démêlant avec peine à quelques détours d'allées, enfouie dans les bosquets et honteuse comme une violette, il comprendra bien que les Chrétiens font exception dans ce grand peuple ; il se grattera la tête en la balançant et jouera avec ses boucles d'oreilles en les faisant tourner rapidement comme un jongleur. Et, voyant des noces bourgeoises courir, en riant, dans les chemins sablés, et danser sous les fleurs et sur les fleurs des morts, remarquant l'urne qui domine les tombeaux, n'ayant vu que rarement : Priez pour lui, priez pour son âme, il vous répondra : "Très certainement ce peuple brûle ses morts et enferme leurs cendres dans ces urnes. Ce peuple croit qu'après la mort du corps tout est dit pour l'homme. Ce peuple a coutume de se réjouir de la mort de ses pères, et de rire sur leurs cadavres parce qu'il hérite enfin de leurs biens, ou parce qu'il les félicite d'être délivrés du travail et de la souffrance.
Puisse Siwa aux boucles dorées et au col d'azur, adoré de tous les lecteurs du Véda, me préserver de vivre parmi ce peuple qui, pareil à la fleur dou-rouy (5), a comme elle deux faces trompeuses !" »
_________________________

(1) Riccobonienne. Marie-Jeanne Riccoboni (1714-1792), actrice et femme de lettres, acheva La Vie de Marianne de Marivaux et écrivit des romans, exaltant la sensibilité.

(2) Wichnou. Raymond Schwab a montré, dans La renaissance orientale (Payot, 1950), que Vigny a été initié de bonne heure aux religions et à la pensée de l'Inde par Bruguière de Sorsum, traducteur de Sacountalâ (1803), et par l'orientaliste Pauthier. Le poète s'est d'abord intéressé au brahmanisme, puis à la lecture du Manou, des Védas et enfin au bouddhisme comme le Journal en témoigne. Ces pages du chapitre XXVI de Stello, consacrées au brahmanisme, sont écrites, commente R. Schwab, « sans autre raison que le plaisir d'humilier l'Occident devant l'Orient ».

(3) Lingam ou Linga. Symbole de l'organe sexuel masculin, attribué à Çiva et représenté sous la forme d'une colonne.

(4) La Junon des morts. Dans L'Énéide (livre VI, v. 138), Virgile évoque « un arbre touffu, consacré à la Junon infernale » et Ovide, dans Les Métamorphoses (livre XIV, v. 114), « la forêt consacrée à la Junon de l'Averne ». Parfois Junon est identifiée avec Proserpine.

(5) La fleur dou-rouy. Selon l'hypothèse de Jacques May, professeur de philosophie et de philologie bouddhiques à l'Université de Lausanne, la fleur dou-rouy correspond vraisemblablement à duroa ou datura — identification rendue possible par la « tendance des langues indiennes modernes à amuïr l'a bref final ». Le duroa ou datura a la double propriété que Vigny lui attribue, celle de posséder de belles fleurs blanches et celle de contenir un violent pouvoir toxique. La forme duroa est attestée dans l'ouvrage de Jean Mocquet, Voyages en Afrique, Asie, Indes orientales et occidentales, Paris, 1617. Kipling fait allusion à ce pouvoir vénéneux du datura dans Le second livre de la jungle (« L'Ankus du roi ») et André Breton décrit la plante dans L'Amour fou (Gallimard, 1966, p. 85-86).

lundi 23 avril 2012

Message du blogmaster


Voici un billet à l’attention de ceux qui s’inquiètent de la survie de ce blog, rédigé (à la va-vite) par celui qui le tient si lâchement depuis déjà de longs mois.
 Qu'ils se rassurent ; son sort n'est pas encore scellé.... deux miscellanées, proposées par Thomas Pogu, attendent (depuis un bon moment déjà, j'en conviens) une éclaircie dans un agenda un peu chargé — les « vacances » qui commencent pourraient bien l’offrir, encore que rien ne permette d’être plus affirmatif.

En effet, le blogmaster se trouve pris entre plusieurs feux nourris :
  • l’un provient d'un flot de copies mais aussi des étudiants qui ont eu la témérité de le prendre pour directeur et qui attendent patiemment qu’il leur accorde un peu d’attention, pour lire et corriger leurs travaux (traductions, mémoires, bouts de thèses, etc.). Qu’ils se rassurent, leur attente sera de courte durée — ce sont eux qui viennent en premier dans ses préoccupations, et se placent en tête de liste à l’heure de faire une planning serré ;
  • un autre feu, bien plus intense et dévastateur, vient de l’implication du même dans les multiples activités de l’axe [ou programme] de recherche auquel il contribue : il n’a pas oublié que la publication avant la fin de l’année 2012 d’un troisième numéro de la revue Impressions d’Extrême-Orient repose lourdement sur ses épaules : les textes de ce volume qui apportera son point d’orgue à une étape des activités de feue la JE (« jeune équipe ») Leo2t, par la diffusion des communications données lors d’anciens colloques, sont déjà réunis ; il ne reste plus qu’à faire passer la vingtaine de contributions savantes au moule de Lodel, comprendre les préparer et les installer dans le format de Revues.org — ce qui n’est pas toujours (pour ne pas dire jamais), source de plaisir. Il sait aussi que le numéro suivant de la revue en ligne lui demandera pas mon d'énergie : ce volume d’hommage à Jacques Dars, il y tient et se réjouit qu’il commence à prendre forme, grâce à l’aide de ceux qui, ici et là, nourrissent, comme lui, une admiration sans borne pour l’inspirateur de ce mélange dont la deadline est repoussée au 30 juin ;
  • il espère aussi avoir, et le temps, et l’énergie, d’alimenter un nouveau espace virtuel né en grand secret : un nouveau blog, ou plutôt un « carnet de recherches » qui, sur la prestigieuse plateforme hypothèses.org, devrait remplacer, avantageusement, ses fenêtres personnelles sur le web : et là, il y a urgence — l’hébergeur d’un site encore en travaux va fermer boutique dans quelques semaines.
Mais ceci n’est rien à côté des brasiers qu’il va falloir nourrir sans discontinuer jusqu’à épuisement de la réserve de bois. Les voici dans l’ordre (encore mouvant) des priorités :
  • une traduction à achever et à présenter. C’est celle du Yangzhou shiriji 揚州十日記, « Les Dix jours de Yangzhou ». Certes le texte ne présente pas de difficultés majeures et est plutôt bref, mais ce récit par un de ses survivants du massacre de la population de Yangzhou à la fin des Ming, du 20 au 29 mai 1645, mérite la même attention que n’importe quelle œuvre majeure — sa langue frustre et son récit parfois décousu touchent plus que bien des œuvres plus élégantes à la langue fleurie et bourrée d’allusion des lettrés d’antan. La publication de ce récit à la première personne du milieu du XVIIe s. devrait voir le jour à l’automne, ou peu après ; peu importe la date puisque une traduction française datant de 1905 en est facilement accessible en ligne ici grâce à l'infatigable, et toujours bien inspiré, Pierre Palpant.
  • Quand ce premier ensemble sera bouclé — en juin — , c’est une vingtaine de poèmes de Li Yu 李漁 (1611-1680), joliment illustrés par deux peintres japonais fameux — Yosa Buson 与謝 蕪村 (1716-1783) et Ike no Taiga  池大雅 (1723-1776) — qui devrait apporter un peu de fraîcheur au traducteur après les horreurs du massacre.
  • Ceci fait, je pourrai, enfin !, revenir à ce qui m’a, depuis quelques semaines, détourné de tout, hormis la poursuite de notre projet d’inventaire [ITLEO] dont c'est une excroissance : il s’agit d’une anthologie sur trois siècles de textes critiques — introductions, préfaces, etc. —, qui accompagnent les traductions françaises de romans et de pièces de théâtre chinois d'avant 1911. Le travail a avancé plus vite qu’escompté, et ce sont déjà 60 textes écrits entre 1715 et 1912 qui sont quasiment saisis et prêts à être analysés : leur lecture offre déjà d’intéressantes perspectives sur les traduction réalisées aux XVIIIe et XIXe siècles d’une cinquantaine d’œuvres chinoises anciennes. La poursuite de la collecte avec une traversée du XXe s. siècle et le début du nôtre devrait apporter de nouveaux éléments de réflexion. Evidemment, cela sent clairement la HDR qu’il faudra bien inscrire dans ce catalogue d’épreuves à surmonter dans un proche avenir. 
  • Mais, j’allai oublier que je devais aussi préparer pour le 1er septembre (!) mon intervention à l’« International Conference on Chinese Classics in Global Context » [中國古代文化經典在海外的傳播及影響研究 — 以二十世紀為中心] organisé par le National Research Centre of Overseas Sinology [Beijing Foreign Studies University [北京外國語大學中國海外漢學研究中心]) qui se tiendra à Beijing, les 7, 8 et 9 décembre prochains. J’y présenterai notre projet ITLEO et ce qu’il peut apporter à la connaissance de la diffusion des œuvres classiques chinoises dans notre pays.
Je crois n’avoir rien oublié d’essentiel, sinon d’implorer l’indulgence de ceux qui attendent de voir ce blog reprendre un rythme de publication plus soutenu et plus régulier, et aussi plus diversifié. Toutes les suggestions et contributions seront accueillies avec enthousiasme. Il n'en reste pas moins que le suivi de l'actualité des littératures d'Extrême-Orient reste assuré quotidiennement sur notre fil Twitter, @JELEO2T qui compte plus de 80 abonnés. (P.K.)