lundi 10 décembre 2012

Au pays du Cerf blanc de Chen Zhongshi



Bai Jiaxuan n’eut dans sa vie pas moins de sept épouses et il en tirait une grande fierté.
C'est ainsi que débute Au pays du Cerf blanc la traduction par Shao Baoqing et Solange Cruveillé du Bailu yuan 白鹿原, bestseller de Chen Zhongshi 陳忠實 (1942-) que viennent de publier les Editions du Seuil.

Voici ce qu'en dit l'éditeur : 
Au pays du Cerf blanc, non loin de l’ancienne capitale Xi’an, deux formidables patriarches et leurs clans s’affrontent sans répit dans la tourmente de la première moitié du XXe siècle. Entre la chute de l’Empire manchou et la victoire du communisme, Baï Jiaxuan établit sur le village son autorité de paysan aisé, de notable confucianiste à la colonne vertébrale bien droite (bientôt cassée par les brigands !) tandis que son rival et ami Lu Zilin, bon vivant, corruptible, mais sensible et doux, saisit toutes les opportunités qu’offre la succession des nouveaux pouvoirs. 
Qui sera le vainqueur ? 
Les catastrophes diverses, famine, bandits, épidémies et Seigneurs de la guerre s’abattent sur leur village tandis que les enfants Bai et Lu s’aiment, se déchirent, combattent dans des camps opposés, choisissent de partir à l’aventure pour les uns ou plient, pour les autres, sous le poids de la tradition. 
Véritable épopée de la Chine profonde, dense, débordant de vie et d’humour, Au pays du Cerf blanc nous plonge dans un univers saisissant, peuplé de personnages inoubliables emportés dans le tourbillon de l’Histoire.
Ce roman a suscité, depuis sa sortie en 1993, un grand intérêt en Chine, et déjà des adaptations en ballet et au cinéma ; il pourrait bien devenir votre livre de chevet pendant toutes les vacances de fin d'année : il fait 816 pages.

Keul Madang : le n° 18 est en ligne


Le n° 18 (décembre 2012) de la revue Keul Madang est en ligne.
Voici l'éditorial de Julien Paolucci :
Quelques mois après la parution d’un numéro consacré à  la poésie, Keulmadang donne la parole au poète Ko Un. Au gré d’une interview et de lectures croisées,  se dessine  le portrait d’un homme  buvant à la source d’une poésie  qui jaillit de la terre et nourrit  l’Humanité. Un art enraciné dans l’histoire douloureuse de  la Corée du 20ème  siècle et dont les branches auront grandi avec l’expérience littéraire de l’auteur, aujourd’hui considéré comme l’un des poètes contemporains les plus importants. Un regard sur la poésie actuelle qui pourra être approfondi  par la lecture  d’un entretien avec Moon Chung-hee,  poétesse récemment traduite en français.
Pour le moins surprenant! Aux articles  des rédacteurs de Keulmadang, s’ajouteront de manière quotidienne dans un billet d’humeur, impressions à chaud, notes de lecture ou  réflexions qui surgissent au fil des textes; dans ce blog littéraire, c’est aussi l’actualité de la littérature coréenne que nous allons tenter de condenser pour vous.
Enfin, ce numéro est aussi l’occasion de vous adresser une grande nouvelle : Keulmadang  intègre le réseau des revues de l’IrAsia (Institut de Recherches Asiatiques) de l’Université d’Aix-Marseille  et s’ouvre ainsi à  un nouveau réseau de diffusion internationale.
Bonne lecture à tous