Les écrivains chinois contemporains aiment souvent utiliser la phrase courte dans leurs écrits. Ce n’est pas le cas de Mo Yan 莫言 dans le roman Sishiyipao 《四十一炮》(Les quarante et un canons), que je traduis en ce moment avec Liliane Dutrait.
Au chapitre 15, je suis tombé sur la phrase suivante (le narrateur est surveillant dans les toilettes d’un dancing) :
我无法看到他在舞场里的潇洒舞姿,但我能想象出来,当他搂住那个穿着洁白的、墨绿的、紫红的晚礼服,露着仿佛是用白玉雕成的肩膀和胳膊,佩戴着璀璨夺目的首饰,大眼睛水汪汪、嘴角上生一颗黑色的美人痣的全舞场最美丽的女人翩翩起舞时,多少人的目光都投射到他的身上。
Pas facile non ? Je livrerai le résultat définitif de notre traduction dans quelques temps… (N.D.)
L'illustration provient du site chinois Bandao wang 半岛网 (Qingdao) qui organisait, le 29 novembre dernier, un chat avec l'écrivain, dont on peut lire le verbatim ici , voir des photos, ici, accéder à des documents complémentaires, ici, et même voir la vidéo à partir d'ici [nécessite le lecteur Windows Media]. (P.K.)
L'illustration provient du site chinois Bandao wang 半岛网 (Qingdao) qui organisait, le 29 novembre dernier, un chat avec l'écrivain, dont on peut lire le verbatim ici , voir des photos, ici, accéder à des documents complémentaires, ici, et même voir la vidéo à partir d'ici [nécessite le lecteur Windows Media]. (P.K.)