« Je songeai à traduire le Roman du bord de l'eau, ....
Pourtant, j'en vins à la conclusion que de tels textes étaient,
aussi, difficilement traduisibles. »
Pourtant, j'en vins à la conclusion que de tels textes étaient,
aussi, difficilement traduisibles. »
La dix-huitième devinette n'a guère suscité d'intérêt, aussi ma réponse sera brève. Elle le sera d'autant plus que l'ouvrage dont était extrait le passage fera l'objet d'un billet dans la série « Indisponible » inaugurée il y a peu.
Françoise P., qui fut la seule à concourir, va donc pouvoir enfin vérifier si son identification était correcte. L'auteur des lignes qu'on a pu lire est Danielle Elisseeff. L'ouvrage dans lequel elle faisait revivre avec délicatesse et maestria Huang Jialüe 黄嘉略, alias Arcade Huang (1679-1716) est semble-t-il épuisé. Il a pour titre Moi, Arcade, interprète chinois du Roi-Soleil (Paris : Arthaud, 1985, 192 p.).
En posant ma devinette, j'avais procédé à une petite coupe sur les pages 164 à 167 ([...] dans le dernier paragraphe), coupe que je vais combler maintenant :
« … dont nous avions tiré deux textes que M. Fréret s'était naguère donné la peine d'apprendre. »
La référence à l'auteur des Réflexions sur les principes généraux de l'art d'écrire et en particulier sur les fondements de l'écriture chinoise (1718) aurait sans doute grandement facilité l'identification du personne mis en scène, mais également de l'auteur, car Danielle Elisseeff a également consacré, voici quelque trente ans, une monographie à ce personnage marquant des études chinoises : Nicolas Fréret (1688-1749). Réflexions d'un humaniste du XVIIIe siècle sur la Chine. (Collège de France/Institut des Hautes Etudes Chinoises, 1978, 251 pages, coll. « Mémoires de l'IHEC »).
Je reviendrai sur l'intérêt qu'il y aurait à pouvoir disposer à nouveau de ces deux ouvrages, mais ne peux vous quitter sans vous signaler que le dernier opus de Danielle Elisseeff est bien disponible et tout aussi réussi. Il a été publié en 2008 par l'Ecole du Louvre et la Réunion des Musées nationaux, dans la collection des « Manuels de l'Ecole du Louvre », sous le titre : La Chine du Néolithique à la fin des Cinq Dynasties (960 de notre ère). Art et Archéologie. 381 pages richement illustrées à lire de toute urgence. (P.K.)
Je reviendrai sur l'intérêt qu'il y aurait à pouvoir disposer à nouveau de ces deux ouvrages, mais ne peux vous quitter sans vous signaler que le dernier opus de Danielle Elisseeff est bien disponible et tout aussi réussi. Il a été publié en 2008 par l'Ecole du Louvre et la Réunion des Musées nationaux, dans la collection des « Manuels de l'Ecole du Louvre », sous le titre : La Chine du Néolithique à la fin des Cinq Dynasties (960 de notre ère). Art et Archéologie. 381 pages richement illustrées à lire de toute urgence. (P.K.)
1 commentaire:
ah!!! mais j'avais tout faux, ce qui est réconfortant c'est de savoir qu'il y a plus d'une auteur(e)!!! à bientôt j'espère si nous passons au travers des grèves des intempéries etc.....françoiseP
Enregistrer un commentaire