La dernière création théâtrale de Gao Xingjian vient d’être présentée au Théâtre de l’Epée de Bois à la Cartoucherie de Vincennes à Paris et sera jouée jusqu’au 26 mars en alternance avec une pièce de 1991, elle aussi écrite en Français Au bord de la vie.
Une petite salle où les panneaux de bois créent une ambiance chaleureuse et une bonne acoustique, une mise en scène de Marcos Malavia, deux comédiennes, Muriel Roland et Alicia Quesnel et deux musiciennes (piano et bandonéon).
Ballade nocturne est un spectacle musical qui allie danse, chant, musique et, invention magnifique, deux grandes marionnettes. On est parfois assez loin des indications scéniques de l’auteur mais l’ensemble allie rythme et fluidité. La musique, superbe, joue comme dans les films de Gao Xingjian un rôle essentiel. La pièce avait été lue à l’Université de Londres lors d’un colloque marquant les 70 ans de l’auteur, dans la traduction en anglais de Claire Conceison, professeur d’études théâtrales à Duke University aux Etats Unis. Une lecture ne peut faire vivre un spectacle qui se veut total mais la qualité du texte et l’intérêt des thèmes retenaient l’attention.
C’est un hommage à la femme ; Gao dit qu’il se place dans une perspective féminine et qu’il a été ravi que des spectateurs aient demandé pour Au bord de la vie si l’auteur était une femme. C’est à bon droit que les deux pièces sont jouées en alternance.
Les textes français et anglais de Ballade Nocturne, avec une introduction de la traductrice, sont publiés en association avec l’Université Américaine de Paris (AUP) (Sylph Editions). Le texte en vers libres veut nous faire sentir l’isolement, la passion, la sainteté, la nonchalance et la rage, caractéristiques d’un même personnage partagé entre deux actrices et les marionnettes.
Le livre sera présenté le 16 Mars prochain à 18 heures 30 par l’AUP lors d’ un débat avec Gao Xingjian, 31 Avenue Bosquet à Paris.
Bertrand Mialaret
Une petite salle où les panneaux de bois créent une ambiance chaleureuse et une bonne acoustique, une mise en scène de Marcos Malavia, deux comédiennes, Muriel Roland et Alicia Quesnel et deux musiciennes (piano et bandonéon).
Ballade nocturne est un spectacle musical qui allie danse, chant, musique et, invention magnifique, deux grandes marionnettes. On est parfois assez loin des indications scéniques de l’auteur mais l’ensemble allie rythme et fluidité. La musique, superbe, joue comme dans les films de Gao Xingjian un rôle essentiel. La pièce avait été lue à l’Université de Londres lors d’un colloque marquant les 70 ans de l’auteur, dans la traduction en anglais de Claire Conceison, professeur d’études théâtrales à Duke University aux Etats Unis. Une lecture ne peut faire vivre un spectacle qui se veut total mais la qualité du texte et l’intérêt des thèmes retenaient l’attention.
C’est un hommage à la femme ; Gao dit qu’il se place dans une perspective féminine et qu’il a été ravi que des spectateurs aient demandé pour Au bord de la vie si l’auteur était une femme. C’est à bon droit que les deux pièces sont jouées en alternance.
Les textes français et anglais de Ballade Nocturne, avec une introduction de la traductrice, sont publiés en association avec l’Université Américaine de Paris (AUP) (Sylph Editions). Le texte en vers libres veut nous faire sentir l’isolement, la passion, la sainteté, la nonchalance et la rage, caractéristiques d’un même personnage partagé entre deux actrices et les marionnettes.
Le livre sera présenté le 16 Mars prochain à 18 heures 30 par l’AUP lors d’ un débat avec Gao Xingjian, 31 Avenue Bosquet à Paris.
Bertrand Mialaret
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