« Dans les siècles précédents, affirmer ou défendre une langue passait par le recueil des traditions orales, par la fixation d'une orthographe ou encore par la construction de dictionnaires. Aujourd'hui, le développement des ordinateurs personnels et celui des réseaux font de l'informatique un instrument pour écrire et communiquer. Traitements de texte et courriers électroniques sont devenus des outils de langue largement répandus. L'informatisation occupe ainsi une place essentielle dans cette vaste mobilisation culturelle et linguistique. Cependant, les langues ne sont pas égales devant les processus d'informatisation.
Dans cette communication, Vincent BERMENT viendra présenter son expérience dans le domaine de l'informatisation de langues peu dotées informatiquement. Concrètement, il parlera des difficultés et des méthodes mises en place pour le développement d'outils destinés au grand public : pour le lao (www.laosoftware.com), pour d'autres langues et systèmes d'écriture (www.gmsware.org), pour la traduction automatique français – langues d'Asie du Sud-Est. »
Ceux qui s'intéressent à l'Extrême-Orient, ses langues et ses littératures, ne sauraient manquer ce rendez-vous. Pour s'y préparer, on pourra télécharger la thèse de Vincent Berment, « Méthodes pour informatiser des langues et des groupes de langues 'peu dotées' » , dont on peut lire un résumé sur une page du site du Réseau-Asie. En voici, en guise de teasing, le début : « En 2004, moins de 1 % des 6809 langues du monde bénéficie d'un niveau d'informatisation élevé, incluant un éventail large de services allant du traitement de textes à la traduction automatique. Cette thèse, qui s'intéresse aux autres langues - les langues-pi - s'attache à proposer des solutions pour remédier à leur sous-développement informatique. ...» (P.K.)
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