vendredi 10 avril 2009

De blog en blog (05)

Vous le savez déjà depuis le 11 février dernier, grâce à un billet intitulé « Les habits neufs de Leo2T », le site de notre équipe a revêtu ses nouveaux atours. Depuis peu, ils sont visibles dès la page d'accueil de notre université, savoir dans le bandeau défilant appelé « Fenêtres sur l'UP » qui permet de prendre la mesure de la richesse des sites et des blogs des diverses formations et équipes de recherche de l'Université de Provence, et, par la même occasion, d'accéder d'un seul clic de souris à ces nombreuses dépendances. Nous y apparaissons de la manière reproduite ci-dessus, en tête de liste, à la sixième position.

Pour nous le changement avait été motivé par la mise en conformité de notre image avec la nouvelle physionomie et le nouveau nom de notre équipe anciennement « Littérature chinoise et traduction » (les nostalgiques peuvent encore se rafraîchir la mémoire avec une vue de notre ancien bandeau). Malheureusement, ces modifications n'ont pas encore produit d'effets notables sur le contenu de notre site : nous allons devoir y travailler d'arrache-pied.


Pour ce qui est du site du Service Commun de la Documentation – Bibliothèques de l'Université, les modifications apportées ne sont pas que de façade. Si elle affirme d'emblée l'appartenance de ce site à la famille des sites de l'Université de Provence, la nouvelle interface facilite grandement l'utilisation à distance de cet outil indispensable autant à l'étudiant, qu'à l'enseignant et au chercheur. La qualité du travail réalisé par les équipes qui ont œuvré sur cette refonte est particulièrement remarquable, vous en rendrez compte très rapidement. De plus, un accès direct au catalogue figure sur la page d'accueil ; un lien permet aussi de s'abonner à une lettre d'information dont les numéros déjà parus sont tous téléchargeables : je vous recommande le bulletin n° 5 dans lequel Jean-Luc Bidaux propose un « Retour sur … Gao Xingjian à la BU d'Aix (2 et 3 avril 2008) ». Autre nouveauté notable, une fenêtre de la colonne de gauche fait défiler les dernières actualités.

L'une d'entre elles mérite toute notre attention car elle concerne la création d'un blog, Blog'UP, dont la vocation est affirmé dans son premier billet publié daté du 3 avril 2009 :
« Ce blog, nous l’espérons, vous permettra d’être plus au courant de ce qui se passe dans nos bibliothèques. Nous voulons construire avec vous un outil réactif, convivial et participatif (puisque nous vous invitons à nous laisser des commentaires !), un outil qui mette en valeur le travail que nous faisons et qui, surtout, vous aide à gagner un temps précieux dans vos recherches. »
Souhaitons le meilleur à cette excellente initiative dont on sait quelle est coûteuse en temps et en énergie. Merci donc à ceux qui sacrifient de leur temps pour nous en faire gagner.


« Faire gagner du temps » à autrui n'est déjà pas une opération très simple, « rattraper le temps perdu » en est une encore plus périlleuse. C'est pourtant ce fol espoir qui m'a poussé à créer les deux blogs dont il va être question maintenant.

Les circonstances exceptionnelles dans lesquelles nous nous trouvons depuis une dizaine de semaines s'avèrent, in fine, un excellent stimulant pour concrétiser un projet en gestation : je tiens, de ce point de vue, à remercier les services du Pôle TICE et notamment Mlle Lucie Fayolle pour leur implication, leur disponibilité et leur savoir faire. Or donc, voici deux blogs qui vont remplacer, un peu dans l'urgence, mon ancien site internet que je ne suis plus en mesure d'entretenir pour des raisons techniques ; ils vont également me permettre de mieux séparer les deux pans de mon activité, celle de chercheur d'une part, avec un site personnel qui devra s'adapter d'ici le début du mois de juillet à de nouvelles données techniques, et d'autre part, celle d'enseignant du Département d'Etudes Asiatiques d'UP.

C'est ainsi que le premier blog, « Pik UP Licence » (y accéder en cliquant sur le bandeau ci-dessus), s'adresse principalement aux étudiants de niveau licence ainsi qu'à ceux, de plus en plus nombreux, qui s'inscrivent au Diplôme universitaire de chinois, et traitera en priorité des cours de culture chinoise ancienne (histoire, littérature ancienne, système des examens) de première et deuxième années, alors que le second blog, « Pik UP Master » (y accéder en cliquant sur le bandeau ci-dessous), est entièrement dédié aux étudiants de niveau Master : ce versant sera sans doute encore plus propice que le précédent à accueillir des contributions autres que les miennes. Je compte, en effet, sur l'implication de ces apprentis chercheurs qui pourront y présenter les résumés des mémoires qu'ils préparent dans le cadre de ce diplôme, voire plus, s'ils en ont la volonté.

Inévitablement, les billets qu'on y trouvera intègreront des renvois vers mes contributions au blog de l'équipe qui, vous l'avez sans doute noté, s'est considérablement étoffé ces derniers temps avec pas moins de 20 billets pour le seul mois de mars - un grand merci à ceux qui ont ainsi permis de dépasser de deux billets le précédent record des 18 billets du mois de novembre 2007 -, ce qui porte à 275 le nombre de billets publiés depuis son ouverture en novembre 2006, et à quelque 44000 le nombre de visites reçues, la plupart de France ou de pays francophones, mais aussi, dans une proportion de plus en plus grande, des lointaines contrées (Chine, Taiwan, Japon, Vietnam, Corée, Thaïlande, Inde) de cet Asie qui nous réunit.


Avant conclure cette revue des nouveautés printanières, je voudrais vous signaler deux adresses à ne pas négliger tant elles remplissent bien la fonction principale qu'on attend d'un blog de cette nature. Il s'agit d'Electrodoc et des Actualités scientifiques du CECMC.

L'année dernière, je vous avais déjà signalé l'existence d'Electrodoc, blog de l'EHESS tenu par Jacqueline Nivard. Toujours aussi prompt à rendre compte de l'activité de la recherche sinologique, ce blog vient de changer de présentation et a fait évoluer la deuxième partie de son intitulé en « Chine-Occident : veille documentaire ». On le retrouve avec un grand plaisir sous le bandeau ci-dessous.

Un menu copieux vous y attend. Voyez plutôt à titre d'exemple : l'annonce du 24 mars 2009 d'une conférence de Viviane Alleton, directrice d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, sur « L'apparition des idéogrammes », conférence donnée à la Cité de Sciences, le 28 janvier 2009 ; le 3 mars 2009, était annoncé la mise en ligne de plusieurs articles de chercheurs du CECMC sur le site de l’AFEC (Association française d’études chinoises) ; le 24 mars, on apprenait que « La revue Études Mongoles fondée en 1970 par Roberte Hamayon, [était] maintenant disponible sur la base de données Revues.org. » ; le 21 février, on lisait que « Dans le but d’élargir son audience, l’Association of Asian Studies propose le téléchargement gratuit de certains articles de sa revue Journal of Asian Studies sur le site de Cambridge Journals » ; le 29 décembre 2008, on était averti que « Le Centre pour l’édition électronique ouverte va accompagner la mise en ligne de vingt-deux nouvelles revues acceptées par le comité de rédaction depuis la rentrée. Parmi les nouvelles revues, il y a Extrême-Orient Extrême-Occident. Perpectives chinoises et sa version en anglais China perspectives étaient déjà présentes sur le portail. », ... Est-il besoin d'en rajouter pour vous prouver qu'on ne peut se passer d'Electrodoc et qu'il est impératif de s'abonner sans tarder à ses fils RSS.

Le même jugement pourrait être porté sur l'autre blog tenu par Jacqueline Nivard - Actualités scientifiques du CECMC - mais cette fois, je vous laisse tout loisir de le parcourir vous-même après vous avoir dit que CECMC veut dire Centre d’études sur la Chine moderne et contemporaine. Le CECMC a aussi sa page d'actualités et, bien entendu, son site, site dont la responsable n'est autre que Jacqueline Nivard !

Je suis d'autant plus heureux d'insister sur ce point qui n'est pas un détail, que j'ai pour cette webmistress infatigable une très grande reconnaissance pour m'avoir prodigué des encouragements pour ce blog qui, de plus, se trouve en bonne place dans les liens permanents d'Electrodoc, mais aussi une indéfectible admiration pour une des premières à s'être intéressée à l'internet en Chine, et avoir senti l'importance que cet outil prendrait pour la recherche sinologique. Il n'est que de relire son « Chine et internet. Comment constituer une bibliographie ? » paru dans la Revue bibliographique de sinologie en 2002 (pp. 21-42) qui avait été précédé dans le volume de l'année 1997 de la même défunte revue dont l'absence se fait, me semble-t-il terriblement sentir, d'un non moins pertinent « Chine sur Internet. L'apport de l'Internet Guide for China Studies » (pp. 29-33).

On peut aussi relire aujourd'hui avec attention et admiration l'article que Danielle Elisseeff donna au même RBS 2002, « La sinologie et le web. Outils d'aujourd'hui, outils de demain » (pp. 3-20). En voici le dernier paragraphe : « Cependant, sur un plan technique, tout est possible, ou presque ; c'est à l'expert du champ d'étude concerné qu'il appartient de marquer des limites, de définir des projets. En un mot, il faut que chacun garde son métier : sinologues, exprimez vos souhaits ; aujourd'hui ou demain, les mathématiciens-informaticiens les réaliseront pour vous offrir les outils dont vous rêvez, mais qui a jamais prétendu que rêver était simple ? ». Rêvons donc les yeux grands ouverts. (P.K.)

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