A deux jours de l'ouverture de notre colloque sur les
Littératures d’Asie : traduction et réception
qui se tiendra les 13 & 14 mars 2009
(Salle des professeurs, Université de Provence, Aix-en-Provence)
et auquel vous êtes tous conviés
[voir le programme],
je suis heureux de vous annoncer
(avec un peu de retard, je le reconnais)
la mise en ligne sur le site du Collège de France
de la leçon inaugurale de la
Chaire d'histoire intellectuelle de la Chine,
donnée par Anne Cheng,
le 11 décembre dernier.
qui se tiendra les 13 & 14 mars 2009
(Salle des professeurs, Université de Provence, Aix-en-Provence)
et auquel vous êtes tous conviés
[voir le programme],
je suis heureux de vous annoncer
(avec un peu de retard, je le reconnais)
la mise en ligne sur le site du Collège de France
de la leçon inaugurale de la
Chaire d'histoire intellectuelle de la Chine,
donnée par Anne Cheng,
le 11 décembre dernier.
Cette leçon, annoncée quant à elle en temps voulu sur ce blog « Tous au Collège », 9/12/08), sera disponible prochainement aux Editions Fayard ainsi qu'en DVD (Collège de France/CNDE/Doriane). On peut donc la visionner (50 mn) directement (cliquer sur l'illustration ci-dessous), ou en suivant les liens à partir d'ici.
En voici un court extrait (d'après le document mis en ligne Lettre n° 24, p. 6) :
En voici un court extrait (d'après le document mis en ligne Lettre n° 24, p. 6) :
« L’évolution historique de la Chine au cours du siècle dernier nous force à être des observateurs de plus en plus participatifs, pour emprunter un terme à l’anthropologie. Notre regard sur la Chine ne peut plus se permettre de rester distant et de construire à sa guise un objet appréhensible comme un tout quintessentiel. A bien des égards, nous vivons encore pour une large par sur des conceptions formées il y a trois siècles à l’époque des Lumières qui ne sont cependant plus ni très éclairées ni très éclairantes. On ne peut manquer d’être frappé par les représentations contradictoires et pourtant concomitantes qui prévalent encore à l’heure actuelle : comment concilier, d’un côté, l’image d’une « Chine philosophique » chère à Voltaire, rationaliste et esthétique et, de l’autre, celle d’une Chine issue d’un « despotisme oriental » à la Montesquieu, autocratique et machiavélique ? Il nous faut accepter d’observer et d’écouter de plus près et, de ce fait même, renoncer aux généralisations à l’emporte-pièce, si brillamment séduisantes et si commodément monnayables soient-elles. »
2 commentaires:
Passionnant, et forcément instructif. Cela mériterait d'être proposé aux étudiants. Merci de l'avoir porté à notre connaissance !
C'est en effet une leçon exceptionnelle ou comment fournir la preuve que l'élite peut être à la portée de tous
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