La citation à identifier provient d'un des ouvrages signalés dans le billet « Lectures estivales (été 2008) » que Jacqueline Nivard a eu la gentillesse de signaler (ici) dans son indispensable Electrodoc.
La voici :
E[lle] chercha à oublier ses inquiétudes en se livrant aux scènes imaginaires que les poètes ont aimé à peindre. Elle put encore s'apercevoir de l'irrésistible empire du moment sur le goût et les facultés. Il faut que l'esprit soit libre, pour goûter même les plaisirs les plus abstraits. L'enthousiasme du génie, les peintures les plus vives, lui paraissaient froides et sombres. Pendant qu'elle tenait son livre, elle s'écria involontairement : « Sont-ce donc là ces passages que je lisais avec délices ! Où donc en existait le charme ? Etait-ce dans mon esprit, ou dans celui du poète ? C'était dans tous les deux, dit-elle, après un instant de silence. Mais le feu du poète est inutile, si l'esprit de son lecteur n'est pas monté au ton du sien, quelque inférieur que d'ailleurs il lui soit. »
5 commentaires:
voilà le retour des devinettes!!!!! serrait-ce que les vacances penchent du mauvais côté? à bientôt. françoise P
une amie de passage à qui j'ai montré et initié aux devinettes m'a suggeré une relecture !!!! qu'en pensez -vous??? à bientôt. françoiseP
Non, non et non ! Vous faites fausse route. Laissez-moi vous mettre sur le bon chemin.
Cela commence sur les bords de la Garonne : "De ses fenêtres on découvrait les riches paysages de la Guyenne, qui s'étendaient le long du fleuve, couronnés de bois, de vignes et d'oliviers. Au midi, la perspective était bornée par la masse imposante des Pyrénées, dont les sommets, tantôt cachés dans les nuages, tantôt laissant apercevoir leurs formes bizarres, se montraient quelquefois nus et sauvages au milieu des vapeurs bleuâtres de l'horizon, et quelquefois découvraient leurs pentes, le long desquelles de noirs sapins se balançaient, agités par les vents. D'affreux précipices contrastaient avec la douce verdure des pâturages et des bois qui les avoisinaient ; des troupeaux, de simples chaumières reposaient les regards fatigués de l'aspect des abîmes. Au nord et à l'orient s'étendaient à perte de vue les plaines du Languedoc, et l'horizon se confondait au couchant avec les eaux du golfe de Gascogne....."
oui j'ai bien entendu que ce n'était pas la princesse de Clèves , c'est donc son frére de lecture qui devait se trouver dans la valise pour l'Egypte!!!!! merci pour le coup de pouce. au fait j'ai trouvé tous les volume des aventures du docteur FU MANCHU en date de 1978 j'espère que la traduction n'est pas trop datée!! je monte à Paris demain j'irai faire un tour dans les librairies chinoises. bonne fin de vacances à bientôt de vous lire. françoise P.
Pour la devinette, vous avez juste à 100 %, mais pas pour les Fu Manchu : il faut faire preuve, comme moi, de patience pour les (re)découvrir dans l'excellente traduction d' Anne-Sylvie Homassel chez Zulma. Le prochain volume est annoncé pour la rentrée. Il est encore temps de vous débarrasser des vieilles traductions.
Bonne moisson parisienne. (P.K.)
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