L'appel lancé par Noël Dutrait n'a pas encore reçu de réponse ; personne n'a encore donné son avis sur le Totem du Loup de Jiang Rong ! Je vais donc ouvrir le bal, non pas en vous disant ce que j'en pense - je ne l'ai pas lu et ne programme pas de le lire -, mais en répercutant des avis tranchés trouvés sur la toile. Or donc, qui veut la peau du loup ?
Certainement pas Jonathan Mirsky qui signe pour la Literary Review (mai 2008) un compte-rendu élogieux intitulé « Decade in the Grasslands », dans lequel il n'hésite pas à écrire que « Wolf Totem is the best Chinese book I've read for many years and the only really good novel. It is enlightening, poignant, mysterious - and a miracle. » [lire la suite], ni même Alan Cheuse pour la NPR (National Public Radio) qui confiait le 26 mars 2008 son enthousiasme en 2 mn 20 s., dans une chronique – « Wolf Totem' Eulogizes Mongolian Culture » - ainsi résumée : « A captivating English translation of Jiang Rong's award-winning novel chronicles a Beijing student's immersion with nomadic farmers of the Mongolian grasslands just before China's Cultural Revolution of the 1960s and '70s. The story becomes a passionate eulogy to a ferocious and far-flung way life, and to the wolf, the foremost predator of the grasslands. »
C'est plutôt, Linda Jaivin qui n’a pas aimé le roman. Elle le fait savoir dans une recension parue dans l'Australian Literary Review (le 7 mai 2008) que Danwei.org a la bonne idée de signaler et de publier dans un billet intitulé « Lupine lactose intolerant » avec une introduction de Geremie R. Barmé, « Milking Wolves’ Totem —reading Linda Jaivin on Jiang Rong’s lupine love story ».
L'ensemble devrait intéresser les lecteurs français de Jiang Rong - s'il y en a ! - sinon les spécialistes de littérature chinoise contemporaine, voire les curieux de la Chine d’aujourd’hui. Quant à moi, je vais sagement me garder de hurler avec les loups. (P.K.)
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