mercredi 13 janvier 2010

Gao, artiste universel

A peine de rentré de Londres où il a été fêté par ses amis, Gao Xingjian sera jeudi au Musée du Quai Branly (salle de cours 2) avec son traducteur et ami Noël Dutrait pour une exploration de son œuvre multiforme dans le cadre d'une série de rencontres intitulée : Les figures de l'artiste universel.

Ce séminaire animé par Yolaine Escande, Directeur de recherche au CNRS et Denis Vidal, Chargé de Recherche à l'IRD pose la question suivante : « Comment se trouve redéfinie aujourd’hui la « figure » de l’artiste « universel » dans un contexte toujours plus marqué par la mondialisation ? C’est à cette question cruciale pour un musée qui se donne comme vocation de s’ouvrir à des formes d’art et de créativité contemporaine en provenance du monde entier que nous tenterons d’apporter des réponses, au cours d'une série de séances à vocation interdisciplinaire. Chacune des séances prévues sera plus spécifiquement consacrée à l'étude d'un artiste ou d'un groupe d'artistes qui incarnent, chacun à leur façon, un tel idéal. Plusieurs d'entre elles seront organisées en association avec les artistes eux-mêmes.»

La séance du jeudi 14 janvier 2010 de 15h30 à 17h30 sera donc consacrée à Gao Xingjian.


« Gao Xingjian, artiste universel », c'est aussi le titre donné par Camille Perotti à l'interview de Gao mis en ligne le 19 décembre sur le site de La Libre Belgique. Il y est question de l'art envisagé par Gao comme « un besoin intérieur de l’humanité. Une consolation. L’art est [ajoute-t-il] une sublimation de cette prise de conscience de notre condition » et aussi des différents aspects du travail de l'artiste. On y trouve également des informations sur les manifestations consacrées à Gao Xingjian dans le cadre d'Europalia Chine qui offre depuis le 8 octobre dernier et jusqu'au 14 février 2010 « une immersion dans la vie et la culture chinoise. Au-delà des clichés persistants, europalia.china veut déceler ce qu’il y a de plus authentique et présenter un art de vivre millénaire à l’heure de la globalisation et du progrès technique, soixante ans après la fondation de la République Populaire de Chine. » (P.K.)

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