Edition de 1735 de L'Ecumoire [source] |
J’ai découvert Claude-Prosper Jolyot de Crébillon, dit Crébillon fils, né à Paris le 14 février 1707 et mort dans la même ville le 12 avril 1777 (merci Wikipedia), en 1977 avec Les égarements du cœur et de l’esprit (1736) qu’Etiemble avait préfacé en 1961 et qui faisait alors son apparition dans la collection « Folio » de Gallimard sous le n° 891.
C’était juste à la sortie de la lecture des Bijoux indiscrets de Diderot qu'Etiemble invoquait dès les premières lignes de cette invitation à lire tout Crébillon fils. J’achetais aussitôt, et peu avant de faire l’acquisition d’un volume de la Bibliothèque des curieux (Paris, coll. « Les Maîtres de l’Amour », 1913) contenant outre La Nuit et le moment (1755) et Le Hasard du coin du feu (1763), Le Sopha (1742), un autre titre de cet auteur qui, dixit Etiemble « mourut à soixante-dix ans, pauvre, ce qui, de la part d’un homme de son métier, en ce temps-là, est bien », et c’était L’Écumoire ou Tanzaï et Néadarné. Histoire japonaise dont Ernest Sturm venait de donner, avec la collaboration de Marie-Clotilde Hubert, une édition critique de haut vol, mais jamais rééditée, chez Nizet (Paris, 1976, 414 p.). L’introduction savante commençait ainsi : « Dès sa publication en 1734, Tanzaï et Néadarné, histoire japonaise du « jeune Crébillon » connaît un succès de scandale, désigne l’auteur à la répression policière, divertit Voltaire et retient l’attention de Marivaux et de Prévost. Par la suite le roman demeure lu avec assiduité ; il fait l’objet, sous le titre de L’Ecumoire, de rééditions successives jusqu’à la veille de la Révolution. » (p. 9) L'édition initiale s'affiche comme ayant été éditée « A Pékin, Chez Lou-chou-chu-la, seul imprimeur de Sa Majesté Chinoise pour les langues étrangères. »
Ainsi quand, le 3 juin dernier, Thomas Pogu m’a envoyé des extraits de ce roman et des morceaux de la préface d’Etiemble aux Egarements, j’étais aussi ravi qu’impatient de les faire partager. C’est donc avec deux lunes de retard que je comble cette lacune.
C’était juste à la sortie de la lecture des Bijoux indiscrets de Diderot qu'Etiemble invoquait dès les premières lignes de cette invitation à lire tout Crébillon fils. J’achetais aussitôt, et peu avant de faire l’acquisition d’un volume de la Bibliothèque des curieux (Paris, coll. « Les Maîtres de l’Amour », 1913) contenant outre La Nuit et le moment (1755) et Le Hasard du coin du feu (1763), Le Sopha (1742), un autre titre de cet auteur qui, dixit Etiemble « mourut à soixante-dix ans, pauvre, ce qui, de la part d’un homme de son métier, en ce temps-là, est bien », et c’était L’Écumoire ou Tanzaï et Néadarné. Histoire japonaise dont Ernest Sturm venait de donner, avec la collaboration de Marie-Clotilde Hubert, une édition critique de haut vol, mais jamais rééditée, chez Nizet (Paris, 1976, 414 p.). L’introduction savante commençait ainsi : « Dès sa publication en 1734, Tanzaï et Néadarné, histoire japonaise du « jeune Crébillon » connaît un succès de scandale, désigne l’auteur à la répression policière, divertit Voltaire et retient l’attention de Marivaux et de Prévost. Par la suite le roman demeure lu avec assiduité ; il fait l’objet, sous le titre de L’Ecumoire, de rééditions successives jusqu’à la veille de la Révolution. » (p. 9) L'édition initiale s'affiche comme ayant été éditée « A Pékin, Chez Lou-chou-chu-la, seul imprimeur de Sa Majesté Chinoise pour les langues étrangères. »
Ainsi quand, le 3 juin dernier, Thomas Pogu m’a envoyé des extraits de ce roman et des morceaux de la préface d’Etiemble aux Egarements, j’étais aussi ravi qu’impatient de les faire partager. C’est donc avec deux lunes de retard que je comble cette lacune.
Mais avant de vous faire lire un extrait de la préface sus-mentionnée, voici le résumé du roman par Pierre Dournes dans le Dictionnaire des œuvres érotiques de Pascal Pia (Robert Laffont, « Bouquins », (1971) 2001, pp. 150-151) :
« Et si L’Écumoire, cette histoire censément japonaise de Tanzaï et Néadarné, n'était pas seulement, ou n'était pas surtout, ou n'était pas du tout, un conte licencieux ? Et si j'avais eu tort, voilà quelques décennies, d'en parler un peu cavalièrement, pour faire quelque chose comme un mot sur cet ustensile de ménage à trois ou quatre ? Cette japonaiserie qui dissimule médiocrement une de ces chinoiseries à la mode vers ce temps-là parut si dangereuse qu'elle valut à l'auteur un séjour en prison. Sous une forme parodique dont « frémit » naïvement le bibliographe et sinologue Henri Cordier, Crébillon brocarde avec enjouement l'engouement de son siècle pour la Chine en général et en particulier pour la morale confucéenne. N'est-ce point faire pièce aux jésuites, qui tiennent Confucius pour l'un des hommes les plus saints qu'ait produits la gentilité, que de prétendre qu'à ce moraliste austère et qu'on prétendait chrétien sans le savoir, on pouvait avec vraisemblance attribuer un conte badin ? « Cet ouvrage est, sans contredit, un des plus précieux monuments de l'Antiquité ; et les Chinois en font un si grand cas qu'ils n'ont pas dédaigné de l'attribuer au célèbre Confucius. » En fait, rien de moins chinois que cette « histoire japonaise » dont les personnages s'appellent Hiaouf-Zélès-Tanzaï et Néadarné, où les démons s'indianisent en Dives à moins qu'ils ne s'arabisent en Ginnes, nos Djinns. Orient funambulesque, qui mélange des lambeaux d'un Orient musulman que Les Mille et Une Nuits, traduites par Galland, avaient divulgué en Europe, et d'une Chine de pacotille, dont les jésuites s'instituaient alors les commis-voyageurs. » (Etiemble, « Préface », Les Egarements.... (1961) 1977 , pp. 15-16).
Mais mettons fin à ces interminables prolégomènes pour citer comme il se doit des extraits d’un ouvrage à inscrire à votre programme de lectures estivales, si, naturellement, vous arrivez à mettre la main dessus : voir le premier des 4 tomes des Œuvres complètes de Crébillon fils de la « Bibliothèque du XVIIIe siècle » des Classiques Garnier (Jean Scgard (ed.), 2010, 799 p.) sinon, il faudra passer par le téléchargement d’éditions anciennes sur Google Books :
Chapitre I (ext.) : De l’origine de ce livre
Cet ouvrage est, sans contredit, un des plus précieux monuments de l’Antiquité ; et les Chinois en font un si grand cas, qu’ils n’ont pas dédaigné de l’attribuer au célèbre Confucius. En effet, pour la sagesse des préceptes, la bonté de la morale, la beauté de l’invention, la singularité des événements, et l’ordre qui y est répandu, ils n’ont pu se dispenser de l’en croire l’auteur, ou de moins de souhaiter qu’il le fût. Ce livre, cependant, est de Kiloho-éé, personnage illustre, antérieur à Confucius de plus de dix siècles, premier mandarin de la loi, revêtu des emplois les plus grands, et connu à la Chine par un grand nombre d’ouvrages historiques, politiques, et moraux. Un savant chinois (1) qui a fait, il y a quatre cents ans, l’Histoire littéraire de sa patrie avec une exactitude admirable, a prouvé, par des raisons invincibles, que Kiloho-éé était seul l’auteur de ce livre. Ce qu’il en a donné n’est qu’un fragment d’une histoire plus longue, un essai, pour ainsi dire, de celle de tout un peuple. Les raisons pour lesquelles il a abandonné son projet, ne nous sont pas connues. Quelque honneur que Kiloho-éé ait attendu de ce commencement, qui ne forme que l’Histoire particulière d’un Prince, il n’a pu s’empêcher d’avouer qu’il l’a traduit de l’ancienne langue japonaise, sur un manuscrit très vieux ; et l’auteur japonais l’avait lui-même traduit de la langue des Chéchianiens, peuple qui dès ce temps-là ne subsistait plus.
Le Japonais, dans un endroit, assure que sa nation tenait à honneur de descendre des Chéchianiens : mais il semble n’être pas de cet avis, parce que de son temps même il ne restait aucune preuve de cette descendance, et qu’il croit, en auteur judicieux, qu’une chose aussi importante ne peut être trop bien constatée. Il entre même sur cet article une Dissertation que Kiloho-éé n’a point traduite, parce qu’elle n’éclaircissait rien. Il serait plus difficile aujourd’hui de savoir ce qui en est. Sous le bon plaisir du lecteur, on passera donc à des faits d’une discussion plus aisée.
(1) Cham-hi-hon chu-ka-hul-chi. Hist. litt. de la Chine, Pékin, 1306, p. 135, prem. vol.
Chapitre II (ext.) : Comment ce trésor a passé en France
Un Hollandais, homme d’esprit, se trouvant à Nankin il y a près de cent ans, fut obligé, par les affaires, d’y demeurer assez de temps pour pouvoir apprendre passablement le Chinois. Dans le temps que pour s’y former davantage il cherchait à faire une traduction, ce livre lui tomba entre les mains, il l’admira, l’entreprit, et parvint, après un travail de trois ans, à le mettre en Hollandais ; mais très imparfaitement, selon qu’il l’a avoué lui-même. Peu curieux de le donner au public, il repassa en Europe, et laissa son ouvrage au savant Jean-Gaspard Crocovius-Putridus, de Leipzig, son ami intime, et connu dans la littérature par la dispute qu’il a eue avec Emmanuel Morgatus, sur une chose importante. Il s’agissait de savoir si les meutes de la chaste Diane étaient composées de chiens et de chiennes, ou seulement de l’un ou l’autre sexe de ces animaux. Après des contestations très vives, la palme demeura à Putridus, qui prouva, par des raisons tirées de la pudeur de la déesse, et par les témoignages des plus grands hommes de l’Antiquité, qu’elle n’avait jamais eu que des chiennes. Le Hollandais arriva dans le temps que Putridus était complimenté par tous les doctes d’Allemagne, sur l’important service qu’il venait de rendre à la république des Lettres ; il le pria de commenter sa traduction chinoise. Crocovius la traduisit en latin, l’enrichit de notes et de commentaires, et il était près de la donner au public en trois volumes in-folio, lorsqu’une mort prématurée enleva ce savant homme. Balthazar Onerosus, et Melchior Insipidus, ses neveux, héritiers des biens et de la science profonde de leur oncle, augmentèrent encore son livre, le commentèrent, éclaircirent ses notes, en ajoutèrent de nouvelles, comparèrent les leçons, restituèrent les passages, et le faisaient enfin imprimer à Nuremberg en cinq volumes in-folio, lorsque la peste les emporta. Leurs enfants, moins érudits, et hors d’état de subvenir aux frais d’une édition de cette importance, vendirant l’ouvrage de leurs pères à un noble Vénitien qui se trouva pour lors à Nuremberg. Ce seigneur, nommé Annibal, Julio, Scipione, Buz-è-via, de gli Tafanari, de retour à Venise, le traduisit en sa langue, non tel qu’il l’avait acheté. Comme il n’entendait que très imparfaitement le latin, il laissa à part l’érudition : aidé par un frère servite, et tous deux s’aidant d’un dictionnaire, il le mit enfin en état de paraître en langue vénitienne. Si Son Excellence Buz-è-via avait put profiter des remarques savantes dont les Allemands avaient orné cet ouvrage, la France l’aurait plus complet, et mille choses qui ont besoin d’éclaircissements, n’en resteraient pas privées. On ne se flatte pas d’avoir bien réussi à cette dernière traduction. Le vénitien est un jargon difficile à entendre, et le traducteur français avoue que dans le toscan même il y a bien des termes qui l’arrêtent. Ce qui ne paraîtra pas extraordinaire, quand on saura qu’il n’a étudié l’italien que deux mois, sous un Français de ses amis qui n’avait été à Rome que six semaines.
Chapitre III (ext.) : Inconvénients auxquels il a fallu remédier.
Éloge du dernier traducteur.
On peut aisément inférer des différentes mains par lesquelles ce livre a passé, qu’il doit lui rester peu de ses grâces nationales ; et je ne sais, à tout prendre, s’il en sera moins bon. Les livres orientaux sont toujours remplis de fatras, et de fatras absurdes ; les religions des peuples de l’Orient ne sont fondées que sur des contes qu’ils mettent partout, et qui seraient aussi ridicules pour nous, qu’ils sont vénérables pour eux. Ces religieuses folies donnent à leurs écrits un air bizarre, qui a pu plaire dans sa nouveauté, mais qui est trop rebattu aujourd’hui, pour que le lecteur lui trouvât des grâces. Outre leurs dieux à qui ils font jouer toutes sortes de personnages, ils mettent en œuvre les génies et les dives ; on les trouve dans leurs plus sérieuses histoires ; et si quelqu’un de leurs héros est dans quelque grand danger, c’est une dive qui l’y a plongé, c’est une ginne qui l’en retire. Ces êtres imaginaires fondent et dénouent les trois quarts de leurs livres ; et quoiqu’ils donnent souvent lieu à des événements singuliers, on s’ennuie de ne voir jamais sur la scène que ces mêmes acteurs, et cela marque une stérilité d’imagination qui impatiente. D’ailleurs leur façon de narrer est remplie de métaphores, et de certains tours, que la simplicité de notre langue ne permet de rendre ni avec exactitude, ni avec agrément. La traduction d’un livre oriental en français, est donc un ouvrage plus difficile qu’on ne pense. Quoique celui-ci ait été traduit du vénitien, on ne doit pas croire qu’il en ait donné moins de peine.
Le seigneur Annibal a tout confondu, et il n’a pas fallu un travail médiocre pour arranger les faits, comme on peut croire que Kiloho-éé l’avait fait. Au nom de ginne peu connu parmi nous, j’ai substitué celui de fée, dont nous faisons communément usage. Où j’ai pu retrancher les noms barbares, je l’ai fait. La ginne Hic-nec-sic-la-ki-ha-tipophetaf formait un nom tout à fait insupportable à prononcer, je l’ai changé ; en un mot, je n’ai rien oublié de tout ce qui pouvait rendre cet ouvrage parfait, et je ne doute point qu’il ne le soit. Je l’ai embelli, en quantité d’endroits, de réflexions également neuves et judicieuses. Il est écrit avec un soin, une netteté, et une précision merveilleuse ; et je suis persuadé que Kiloho-éé est infiniment inférieur à cette traduction, quoique faite d’après une langue que je n’entends presque pas.
Pour le fond, il peut être extravagant, mais c’est vraisemblablement la faite de l’original. On aurait tort d’exiger de l’imagination d’un Chinois, la régularité et ce goût qui brillent dans nos auteurs français, qui toujours compassés, sont presque toujours fort raisonnables, et froids encore plus souvent. Fondés en cela sur je ne sais quel précepte d’Horace, que de bon cœur je mettrais ici, si je m’en souvenais parfaitement ; mais cet Horace prétend que la raison soit égayée, et n’ordonne pas qu’on ennuie ses lecteurs à force de sagesse. Je suis, au fond, très persuadé que ceux de nos auteurs que nous trouvons si arrangés, voudraient pouvoir l’être moins, et pécher un peu plus contre les règles. Leurs ouvrages en seraient moins décents ; mais plus agréables, et mieux lus.
Reste encore un extrait, cette fois sélectionné par moi et retenu pour ses piquantes digressions sur la traduction. Je vous le livre sans faire l’effort, admirablement concédé par Thomas, du passage au français moderne. Il s’agit du début du chapitre XIII, « L’opéra » :
Il seroit difficile de bien décrire l'opéra de l’isle Jonquille. Kiloho-éé en quelques endroits se plaint de la sécheresse de l’auteur japonois qui, à son tour, médit du chéchianien ; ce qui suppose que sans parler des autres traducteurs, le françois se plaint de tous les trois, et que le public se plaindra du dernier, et lui imputera, ou de s’être trop étendu sur des matieres stériles, ou d'avoir passé trop légérement sur des objets intéressans. Mais, à moins de manquer de sincérité, le traducteur peut-il donner des récits qu’il n' a pas trouvés ; et s’il les imaginoit dans les circonstances où ils pourroient être nécessaires, ne se sentiroient-ils pas du siecle où il vit, et pourroit-il, en se transportant même dans des tems aussi éloignés que sont ceux où ont vécu ses héros, rendre parfaitement des usages dont il ne reste plus aucune connoissance ? N’est-il pas plus à propos qu’il en prive ses lecteurs, que de leur en débiter des fables dont ils sentiroient bientôt l’absurdité ! Le devoir d’un traducteur fidele n'est autre chose que de suivre littéralement son auteur, si ce n’est que lorsqu’il ne l'entend pas bien, il peut le périphraser, le commenter, l’ajuster. Le traducteur de ce livre avoue franchement, que n’entendant pas parfaitement son auteur, il lui a prêté autant de sottises pour le moins qu’il lui en aura épargnées ; qu’il est devenu long, où le chinois étoit court ; précis, où il ne l’étoit pas ; obscur, où il étoit clair ; railleur, où il étoit moral ; galant, où il étoit philosophe ; et que de toutes les fautes qu’il a faites, il n’en fait excuse, ni n’en demande pardon au lecteur de quelque façon que ce puisse être, puisque le livre n’en seroit pas meilleur, et que cet avilissement ne le rendroit pas plus estimable. Toutes ces raisons, bonnes ou mauvaises, feront qu’on ne sçaura qu’imparfaitement ce que c’étoit que l’opéra dont il est ici question. A qui s’en prendre ? Un historien imagine quand il écrit, que la postérité sera au fait des usages qui regnent de son tems ; et c’est ce qui fait qu’aujourd’hui on ne sçait que par des conjectures, encore très-hasardées, quelle étoit la façon de vivre particuliere des romains, et qu’une chose de cette importance occupe mille sçavans, qui y emploient sans fruit leurs précieuses veilles. Après un exemple tel que celui-là, le traducteur doit être excusé ; et s’il ne l’est pas, il ne s’en doit plus mettre en peine. S’il avoit à rendre raison de toutes les impertinences qui sont dans ce livre, il ne finiroit point. Il est donc à propos qu’il dise, pour terminer ce long raisonnement, aussi ennuyeux pour lui que pour les lecteurs, que dans l’isle Jonquille, vulgairement le poëme d’un opéra étoit ridicule ; qu’il consistoit en de vieilles fables doucereusement r’habillées ; qu’essentiellement, le style en étoit fade, et la poésie lâche ; qu’il ne s’y agissoit ni de conduite ni d’intérêt …..
... la suite ne vous décevra pas. Lisez donc Crébillon, ou ce que vous voudrez, et pourquoi pas son contemporain anglais Henry Fielding (1707-1754) ... J'entame pour ma part l'Histoire de Tom Jones (trad. Francis Ledoux, Gallimard, « Folio-Classique », n° 4623) avec ses plus de 1000 pages aussi édifiantes que curieuses que drolatiques, dans lesquelles on ne croise pas de Chinois -- un véritable dépaysement.
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