Si vous avez prévu d'aller au Salon du livre de Paris, il vous en coûtera 9,50 € par jour pour ‘rencontrer’ les « 20 auteurs japonais invités [dont le Prix Nobel de littérature 1994, ÔE Kenzaburô 大江 健三郎], [lesquels] couvrent une large gamme de genres littéraires, allant du plus traditionnel au plus contemporain », soit pour ne rien manquer, entre le 16 et le 19 mars, un peu moins de 40 € non compris les tickets de métro, de bus ou de RER si vous habitez à proximité, de train ou d'avion si vous gravitez loin de Paname. [Voir le billet du 22/02/12 de Pierre Assouline qui se demande s’il est normal de faire payer l’entrée d’une librairie] Tout bien calculé, mieux vaut vous offrir un beau livre à déguster à vos moments perdus.
Pour rester dans l’esprit de ce qui devrait être la fête de la littérature japonaise, ce beau livre pourrait bien être le très bel Autoportrait de l'art japonais si élégamment édité par Philippe Decouvette pour sa maison d'édition basée à Strasbourg, Fleurs de Parole.
Jetez-vous vite sur la page Facebook créée en mars dernier pour y feuilleter les nombreux aperçus de l'ouvrage sorti dans un format attirant [20x29 cm] voici presque un an. Mais pour mieux prendre la mesure du texte qui justifie cette publication, lisez aussi la revue de lecture qu'Alexandre Goy a publiée le 27 octobre 2011 dans le carnet de recherche Kaleidoscope du Japon sur Hypothese.org.
Après une rapide présentation de Tsûji Nobuo 辻惟雄 (Directeur du Miho Museum (Kyoto) et professeur à l’université d’art de Tama 多摩美術大学), auteur de quelque 200 ouvrages, sont analysés les deux points autour desquels se développe cette fine présentation de l'art japonais : « Le plaisir de l'ornemental » et « L'esprit ludique ». Ce sont les titres des chapitres 3 et 5 du Nihon bijutsu no mikata 日本美術の見方 publié à Tōkyō (Iwanami Shoten 岩波書店) en 1992 qui ont été ici superbement traduits par Claire-Akiko Brisset et Lionel Seelenbinder-Mérand.
On ne saurait trop conseiller la lecture de cette véritable réussite éditoriale à tous ceux qui s’intéressent à l’art en général, mais aussi à ceux qui sont curieux de la manière dont se sont développés les échanges entre les différentes cultures du monde asiatique... et de préférer la paisible déambulation dans ce musée portatif, à l'agitation des allées surchauffées et nauséabondes de la foire parisienne. (P.K.)
Jetez-vous vite sur la page Facebook créée en mars dernier pour y feuilleter les nombreux aperçus de l'ouvrage sorti dans un format attirant [20x29 cm] voici presque un an. Mais pour mieux prendre la mesure du texte qui justifie cette publication, lisez aussi la revue de lecture qu'Alexandre Goy a publiée le 27 octobre 2011 dans le carnet de recherche Kaleidoscope du Japon sur Hypothese.org.
Après une rapide présentation de Tsûji Nobuo 辻惟雄 (Directeur du Miho Museum (Kyoto) et professeur à l’université d’art de Tama 多摩美術大学), auteur de quelque 200 ouvrages, sont analysés les deux points autour desquels se développe cette fine présentation de l'art japonais : « Le plaisir de l'ornemental » et « L'esprit ludique ». Ce sont les titres des chapitres 3 et 5 du Nihon bijutsu no mikata 日本美術の見方 publié à Tōkyō (Iwanami Shoten 岩波書店) en 1992 qui ont été ici superbement traduits par Claire-Akiko Brisset et Lionel Seelenbinder-Mérand.
On ne saurait trop conseiller la lecture de cette véritable réussite éditoriale à tous ceux qui s’intéressent à l’art en général, mais aussi à ceux qui sont curieux de la manière dont se sont développés les échanges entre les différentes cultures du monde asiatique... et de préférer la paisible déambulation dans ce musée portatif, à l'agitation des allées surchauffées et nauséabondes de la foire parisienne. (P.K.)